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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 19:18

 

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Les hippocampes font partie des poissons les plus étranges que nous avons rencontrés Corinne et moi lors de nos incursions subaquatiques.

 Nageant à la verticale, l'hippocampe avec son anatomie excentrique évoque le profil du cheval auquel il fut maintes fois comparé et à qui il doit son nom. (Hippos veut dire cheval en grec et kampé, courbure)

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Malgré son apparence, l'hippocampe est bien un poisson !

D'un point de vue zoologique, les hippocampes font partie de la famille des syngnathidés qui signifie " mâchoires soudées ". Mis à part les hippocampes, cette famille comprend les dragons de mer, les poissons aiguilles et les pseudos-hippocampes.

Les hippocampes forment un groupe homogène d'une trentaine d'espèces réunies dans le seul genre Hippocampus.

Les syngnathes présentent une plus grande diversification, avec environ 200 espèces réparties dans 54 genres.

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Les syngnathes ou poissons-aiguilles font partie de la même famille que les hippocampes : Les syngnathidés.

 L'hippocampe ne peut manquer d'étonner quiconque l'observe. Son anatomie bigarrée combine une tête et un cou ressemblant à ceux du cheval, un corps enfermé dans une cuirasse comme celui des insectes, une queue préhensile telle celle d'un singe, des yeux orientables comme ceux du caméléon et, enfin une poche sur le ventre ressemblant à la poche marsupiale de la femelle du kangourou.

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C'est grâce à sa queue préhensile que l'hippocampe s'arrime aux support variés des fonds marins.

En dépit de toutes leurs particularités morphologiques et comportementales, les hippocampes partagent avec les autres poissons des caractéristiques fondamentales: ils respirent par des branchies, possèdent des nageoires et un squelette interne.

Les hippocampes peuvent atteindre une longueur maximale de 12 à 15 cm. La taille d'un individu est strictement proportionnelle à son âge, qui peut atteindre 4 à 5 ans.

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Le ventre de l'hippocampe mâle est lisse contrairement à celui de la femelle.

  Qu'ils nagent, se propulsent par ondulations ou se reposent, les hippocampes se tiennent toujours verticalement. Leur mode de locomotion habituel est la reptation. La nage n'est utilisée qu'en l'absence de support, car elle les épuise très rapidement.

La queue annelée des hippocampes peut se dérouler et s'enrouler à volonté, permettant à l'animal de s'accrocher aux support variés des fonds marins : algues, gorgones, coraux, etc.

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Le régime alimentaire des hippocampes est très spécifique. En effet, leur museau, en forme de pipette, se termine par une petite bouche édentée qui ne leur permet d'aspirer que des animalcules et autres minuscules nutriments.

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L'hippocampe utilise sa bouche comme un puissant aspirateur pour ingérer ses proies.

Leur régime est constitué principalement de petits crustacés qui pullulent sur les algues et dans les anfractuosités des coraux. Les hippocampes s'avèrent particulièrement méticuleux lors de cette opération de « pipetage ». De fait, pour mener à bien cette chasse à vue, ils doivent faire preuve de précision et d'une grande attention. 

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L'hippocampe ressemble  au cavalier du jeu d'échecs.

La recherche de nourriture occupe une place importante dans la vie des hippocampes. La petitesse des proies qu'ils absorbent et la simplicité de leur tube digestif, notamment la quasi-absence d'estomac, les obligent à s'alimenter fréquemment. D'autant plus que l'absence de dents rend difficile la digestion des proies, de fait ingérées tout entières.

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 La petite couronne de l'hippocampe est presque aussi particulière à chaque individu que les empreintes digitales chez l'humain.

Comme tout poisson, l'hippocampe possède des nageoires, même si celles-ci sont réduites. Certaines manquent, comme la caudale et les pelviennes. Les nageoires fonctionnelles sont la dorsale, sur le milieu du tronc, et les pectorales, situées près de la tête, tout en haut du « cou ». Presque transparentes, ces nageoires sont difficilement observables. En dépit de leurs rapides vibrations, elles n'assurent qu'une nage « au ralenti », qui permet cependant à l'hippocampe de se déplacer en pleine eau, d'un point d'ancrage à un autre, lorsque aucun support n'est disponible pour se propulser par reptation.

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Le mode de locomotion habituel des hippocampes est la reptation.

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L'hippocampe est l'une des rares espèces chez qui les mâles portent et donnent naissance aux petits.

La période de reproduction de l'hippocampe varie en fonction de la température de l'eau ;  d'avril à Octobre en Méditerranée et de mai à septembre dans l'Atlantique et la Manche. La  parade nuptiale est souvent dirigée par la femelle qui, lassée des préliminaires du mâle, passe brutalement à l'action en l'enlaçant. Les œufs de la femelle passent de son tube de ponte (ou oviducte) à la poche incubatrice du mâle située sur la partie ventrale de la queue. Celui-ci s'appuie sur le sol et ondule pour permettre aux œufs de bien rouler au fond de sa poche. En l'espace de 10 secondes, le mâle reçoit une ponte de 100 à 200 œufs  qui sont fécondés au passage ! Une fois les oeufs pondus, la femelle s'éclipse pour se reposer. Elle est alors libérée de ses devoirs familiaux jusqu'à la prochaine période de reproduction. C'est le mâle seul qui est chargé d'assurer la survie de la progéniture. Après l'accouplement , le mâle « couve » les oeufs et les conserve dans sa poche incubatrice jusqu'à l'éclosion. L'incubation peut durer quelques jours à environ deux mois. Le père ne libérera les petits que lorsqu'ils seront capables de se débrouiller tout seuls. L'expulsion complète peut durer 4 jours. Cette mise bas est très épuisante. Il faudra attendre quelque temps pour que le mâle retrouve sa condition physique. A leur naissance, les jeunes hippocampes mesurent environ 5 mm de long. Aussitôt sortis, ils partent dans toutes les directions, nageant et s'accrochant bon gré mal gré à tout ce qui peut leur servir de support, y compris leurs frères et soeurs. C'est ainsi qu'ils forment parfois de véritables « pelotes », qui peuvent s'avérer fatales s'ils ne parviennent pas à se libérer.

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La couleur de l'hippocampe est extrêmement variable et dépend du milieu dans lequel il vit.

  A la manière du caméléon, les hippocampes peuvent reproduire la couleur du fond ou du support sur lequel ils se trouvent. Leur livrée prend la teinte dominante environnante, et des taches, bandes, points ou marbrures viennent compléter leur panoplie pour faire disparaître leur forme aux yeux d'un prédateur éventuel. Les lambeaux cutanés qui ornent leur corps et surtout leur tête permettant également d'estomper leur contour si caractéristique. Le camouflage est d'autant plus efficace que le milieu dans lequel se trouvent les hippocampes est mouvant. C'est sans doute pourquoi ceux-ci fréquentent de préférence les prairies sous marines et les champs d'algues qui ondulent sous l'action des courants.

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 L'hippocampe fréquente préférentiellement les champs d'algues.

Si les hippocampes sont passés maîtres en camouflage, c'est parce que leurs ennemis sont légion ! Le mimétisme étant leur unique moyen de défense, ils ont adopté des tenues et des stratégies particulièrement efficaces.

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Le poisson-crapaud est un redoutable prédateur d'hippocampes.

Les poissons-crapauds, qui, pour le malheur des hippocampes, partagent les mêmes habitats, comptent parmi leurs plus féroces ennemis. Des raies, des petits requins côtiers, des rémoras, des rascasses et sans doute d'autres carnassiers inscrivent parfois des hippocampes à leur menu. Mais le plus redoutable de tous les prédateurs pour les hippocampes, comme pour beaucoup d'autres animaux, est sans conteste l'homme.

Capturés par milliers chaque année pour être conservés en aquarium ou transformés en « poudre de perlimpinpin » aux prétendues aphrodisiaques, les hippocampes tendent également à disparaître de leur espace vital à cause des nombreuses pollutions dont la mer est victime.

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Le saviez vous?

L'hippocampe est un des animaux les plus lents au monde . Il peut parcourir 25cm en 5 minutes.

 

Les hippocampes pygmées

L'hippocampe pygmée (Hippocampus bargibanti)  évolue au sein des gorgones de genre Muricella. Ces gorgones sont de couleurs identiques à celles de l'animal qui y vit, ce qui le rend extrêmement difficile à dénicher.

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De couleur blanchâtre ou grisâtre avec des verrues rouges l'hippocampe pygmée Bargibanti est parfaitement mimétique avec la gorgone sur laquelle il vit.

  L'hippocampe pygmée adulte mesure 25 millimètres au plus (queue comprise). C'est à peu près la hauteur de 2 grains de riz! 

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Inconnu , il a très peu de temps encore, car très petit et bien camouflé, l'hippocampe pygmée est devenu le chouchou des photographes sous marins.

Il n'est à présent connu que du Pacifique Ouest : Philippines, Indonésie, Japon, Papouasie, Australie et Nouvelle-Calédonie mais on s'attend à de nouvelles observations.

L'hippocampe pygmée établi sa demeure entre 15 et 50 m de profondeur.

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Les hippocampes pygmées restent généralement en couple,et vivent souvent avec plusieurs autres couples sur une même gorgone. 

Les hippocampes pygmées ont été décrits pour la première fois en 1969 par un groupe d'individus qui les avaient trouvés accrochés à une gorgone collectée par le Biologiste Georges Bargibant pour l'aquarium de Nouméa en Nouvelle Calédonie. Cette espèce fut nommé Hippocampus Bargibanti par Whitley en 1970.

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La distinction des sexes est assez aisée :  Les hippocampes  pygmées mâles  sont munis pour leur fonction de géniteurs d'une poche incubatrice, molle ou potelée selon la période de reproduction, alors que les femelles gardent une silhouette fine en toute saison.

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Hippocampus bargibanti mâle

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Hippocampus bargibanti femelle

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Les tubercules de l'hippocampe pygmée crrespondent toujours à la forme et à la couleur des polypes de la gorgone qui l'abrite.

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Pour tout savoir sur l'hippocampe bargibanti, consultez sa fiche sur l'excellent site  Doris de la FFESSM.

l'Hippocampe denise ( Hippocampus denise) est encore plus petit que l'hippocampe bargibanti. Sa taille moyenne est de 16 millimètre. Il s'agit de la plus petite espèce d'hippocampe répertoriée.

L'hippocampe denise peut être rencontré sous deux formes esthétiquement assez différentes. La première est courante, où le corps est presque lisse et ne présente pas de tubercules. La seconde est recouverte de quelques excroissances bulbeuses. Sa coloration s'oriente vers le jaune, plus ou moins vif, jusqu'à l'orange, en fonction de la couleur de la gorgone qui l'abrite.

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L'hippocampus Denise est lui aussi un champion du camouflage, sa coloration et les ornements de son corps en forme de tubercules, reproduisent exactement les polypes de la gorgone qui les accueillent.

Le nom d'hippocampe denise a été donné à cette nouvelle espèce, déterminée en 2003, en l'honneur de la photographe Denise Nielsen Tackett. Ellel fut d'une part la première à porter ces petits animaux à l'attention de la communauté scientifique et d'autre part montra une forte volonté de partage de ses connaissances sur les hippocampes pygmées.

Le nom Denise proviendrait également, selon certaines sources, de Dionysos, dieu grec du vin. Ceci en rapport avec un certain caractère bon vivant. En effet, cette nouvelle espèce semblerait pour certains plus active notamment que l'hippocampe bargibanti

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L'hippocampe denise s'appelle aussi hippocampe pygmée jaune ou hippocampe grêle.

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Hippocampus denise mâle

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Hippocampus denise femelle

Pour tout savoir sur l'hippocampe denise, consultez sa fiche sur l'excellent site Doris de la FFESSM.

 

Cinq nouvelles espèces d'hippocampes pygmées viennent d'être découvertes en Mer Rouge et en Indonésie.

Toutes mesurent moins de 2,5 centimètres, des dimensions qui les placent parmi les plus petites espèces connues du genre. Ces nouvelles espèces d'hippocampes, décrites dans des études datées de décembre 2008 et janvier 2009, sont les premières découvertes depuis ces cinq dernières années. Leur découverte a été rendue possible par des plongées répétées en mer Rouge et en Indonésie, où les compétences des scientifiques et des photographes sous-marins, associées à l'oeil aiguisé des plongeurs locaux, ont permis de repérer ces spécimens extrêmement discrets au milieu des récifs de corail.  Certaines de ces espèces avaient déjà été aperçues par le passé mais n'avaient pas encore été décrites. Dans le cas de l'hippocampe pygmée de Debelius, aperçu en 1993, il aura fallu plus de 15 ans pour décrire officiellement l'espèce, ainsi nommée en l'honneur d'Helmut Debelius, le plongeur qui a permis l'identification de ce minuscule habitant de la mer Rouge. Sara Lourie de l'université McGill (Canada), coauteure de l'étude de décembre 2008 ayant identifié certains de ces animaux, explique qu'il a semblé logique aux scientifiques de nommer certaines espèces en l'honneur des plongeurs locaux ou des photographes, sans le travail desquels elles n'auraient jamais été connues.

Pour découvrir ces nouvelles espèces en photos , cliquez ici
 

 

Depuis le 15 mai 2004 , les hippocampes sont inscrits dans l'annexe II de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction )

 

L’Hippocampe

 

Gloire ! Gloire au bel hippocampe,
Cheval marin, cheval de trempe,
Qu’aucun jockey n’a chevauché,
Qu’aucun cocher n’a harnaché.

Hip ! Hip ! Hip ! Pour l’hippocampe.

Gloire ! Gloire au bel hippocampe.
Dans une poche, sur son ventre,
Il porte et il couve ses œufs.
Là, ses petits sont bien chez eux.

Hip ! Hip ! Hip ! Pour l’hippocampe.

(Robert Desnos, Chantefables, 1944-1945

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